Départ matinal à 6h30 pour cette rando du Samedi, mais c’est un bus, dans lequel nous pouvons finir notre nuit qui nous amène jusqu’à Bozouls et son fameux trou. Nous sommes 50 à nous retrouver sur la place de Bozouls, et il est 9h20 quand nous prenons la rue du trou et au point de vue, nous surplombons le trou où nous apercevons l’église de sainte Fauste, ensuite, nous suivons le chemin de terre de Sentels qui sent bon les fleurs des champs. Nous croisons des chevaux avec le petit poulain qui ne quitte pas sa mère, et dans un pré un troupeau de vaches broute l’herbe bien verte des prés, car il a plu toute la nuit. Nous arrivons à Sentels avant de prendre la descente abrupte qui nous mène dans la vallée du Dourdou, d’énormes escargots de Bourgogne nous accompagne tout le long de la descente en faisant la course mais nous allons plus vite qu’eux. Après une halte au pont de pierre sur le Dourdou avec son eau boueuse, nous attaquons la longue montée qui va nous amener jusqu’au hameau de Carcuac où une croix datant de 1839 est toujours debout, vestige des signes extérieurs de la foi au début du XIX siècle. Nous reprenons notre marche en avant pour arriver au hameau du Bruel, où toutes les maisons de pierre ont été restaurées et nous offrent de superbes murs en pierre sèche, adossé à une maison, un ancien four à pain tout en pierre est en très bon état et nous donne l'impression qu'on doit pouvoir toujours cuire son pain dedans. Nous descendons à travers les bois par des sentiers humides et glissants pour arriver au Dourdou, nous longeons la rivière que nous devons traverser par des gués et comme il a beaucoup plu, c’est par des passerelles que nous franchissons la rivière, ces passerelles qui n’acceptent pas plus de 5 personnes en même temps sont dites « pont de singe », c'est-à-dire qu’elles sont souples et qu’elles remuent un peu, ce qui provoquent des fous rires pour les uns et de la crainte pour les autres. Nous continuons notre rando dans ce décor sauvage et magnifique, en suivant le Dourdou, nous rencontrons un lama qui est apeuré à notre contact, car 50 marcheurs, ça fait du bruit et ça parle beaucoup, surtout la gent féminine. Après un passage au « gourg de l’enfer », nous arrivons au fond du trou, le village de Bozouls nous domine, nous passons à côté d’une cascade et nous remontons par un petit rampaillou jusqu’au bus, il est 13h55 et nos petits estomacs commencent à crier famine. Après un apéro, et un bon casse croûte, nous repartons à 15h15 pour la visite de Bozouls. Bozouls est célèbre pour son trou. Et quel trou ! Un cirque naturel de 400 m de diamètre et de plus de 100 m de profondeur. Ce canyon en fer à cheval a été creusé durant des millénaires par les eaux du Dourdou. Nous prenons une photo du groupe au point de vue, d’où nous apprécions le trou dans toute sa beauté, nous descendons la rue de l’Hospitalet, nous passons devant 2 grandes tours, et dans le pré au-dessus sont posés 2 chevaux, créés avec des pièces de récupération, de fer, d’acier, de boulons,et de ressorts par le forgeron andré Debru des Costes-Gozon, ce sont véritablement des œuvres d’art. Nous remontons de l’autre côté du trou pour rejoindre l’église sainte Fauste, église romane bâtie sur un promontoire, au cœur du canyon de Bozouls, construite au XII siècle sur le modèle de l’abbatiale de Conques. Nous redescendons jusqu’au Dourdou au fond du trou pour remonter et revenir au bus, à 16h20. Très belle rando, merci Pierre, 17km le matin et 3km l’après-midi dans des décors merveilleux, une flore éclatante, et une architecture remarquable, avec un très beau temps, sans pluie et une température supportable et un retour très calme dans le bus en rentrant sur St Jory.


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