Encore un temps gris et chargé de nuages noirs qui va nous accompagner pour cette rando autour de de St-Cezert. Nous sommes tout de même 26 marcheurs à démarrer à 14h30 par la petite route qui redescend et passe devant le lavoir et prendre la route qui remonte légèrement pour aller rejoindre le bois de ‘’Traoulats’’. Nous traversons ce bois par des sentiers boueux et glissants pendant quelques kilomètres et arrivons au ruisseau de Sécourieu que malheureusement nous ne pouvons traverser tellement il y a de l’eau. Pierre et Dédé qui sont venus mardi en reconnaissance pour voir le passage de ce ruisseau et avait fabrique à l’aide d’un tronc et d’une bâche un pont de fortune, qui hélas a disparu sous les eaux. Nous revenons un peu sur nos pas, prenons un autre sentier qui ressort dans un grand pré. Nous traversons la plaine de Boissier et rejoignons la route d’Aucamville où nous pouvons traverser le ruisseau par le pont. Nous marchons sur la banquette derrière la rambarde, traversons un fossé pour nous rendre dans le bois. Nous longeons le ruisseau et passons à travers des sentiers très boueux, remplis par endroits d’énormes flaques eh oui, ce sont les joies de la rando l’hiver !!! Nous faisons quelques petites haltes pour se désaltérer et manger quelques fruits secs. Ouf, nous sortons du bois et retrouvons un chemin herbeux un peu plus praticable, mais quand même gorgé d’eau, longeons une grande peupleraie , passons devant la ferme ‘’Le Ramier’’, remontons le chemin par une petite côte pour rejoindre à nouveau la route d’Aucamville. Nous sommes obligés de modifier notre itinéraire à cause du ruisseau que nous n’avons pu traverser, ce qui a rallongé notre rando, nous la court-circuitons et au lieu de se rendre à la Baraque nous prenons sur la droite la route qui va nous ramener à St-Cezert, car le temps nous manquerait pour faire la rando comme prévu. La bruine s’est mise à tomber heureusement que nous ne sommes qu’à 1/4heure de l’arrivée. Et, voilà, cette balade de 11.700 km au lieu de 10.500 km se termine à 17h30 dans la bonne humeur malgré les péripéties rencontrées.

Le fameux ruisseau que nous devions passer à gué