Ce samedi est consacré à notre sortie à la journée à Rocamadour. C’est à 7h00 précise que nous démarrons avec le car pour arriver à 9h00 au parking du château à Rocamadour. Après un bon petit déjeuner nous voilà prêts pour affronter les divers chemins et sentiers autour de ce beau village. Nous sommes 51 à démarrer à 9h30 et descendons un petit sentier très pentu recouvert de petits cailloux qui roulent sous nos chaussures. Nous rejoignons la rue de la Mercerie, la maison de la Pommette (XIIème) a été remaniée au XVème, au fond de la rue se trouve la porte Cabillière, nous traversons une partie du village et sommes émerveillés par l’architecture des maisons dont certaines se trouvent au pied d’immenses falaises. Nous descendons le grand escalier et arrivons dans la rue de Loucoustalou. Par une petite route qui redescend nous allons rejoindre un large chemin de terre qui longe le ruisseau de l’Alzou. Au loin on aperçoit les hautes falaises et un paysage très vallonné. Nous passons devant la croix de Crouzol où est dessiné une coquille qui rappelle que nous sommes sur le chemin de St-Jacques de Compostelle. Petit arrêt pour se désaltérer et profiter du très beau panorama qui s’offre à nous. Nous repartons pour nous rendre au gouffre de Cabouy immensité d’eau ‘’rivière qui jaillit de la terre’’. Ce gouffre n’est pas une source, il s’agit de la résurgence de l’Ouysse, rivière issue d’un réseau de ruisseaux situés bien plus à l’est sur les terrains imperméables du Ségala et du Limargue, contreforts du Massif Central. Parvenue sur le causse du Quercy, ces eaux un peu acides, qui jusque-là ruisselaient en surface, s’enfoncent dans les profondeurs. La rivière devenue souterraine parcourt plus de 20km avant de resurgir à Cabouy véritable caverne noyée.C’est là, à la faveur d’une fracturation des roches qu’elle remonte à la surface avec un débit par endroit assez important ce qui forme de jolies cascades. Nous quittons ce bel endroit et prenons le sentier qui remonte dans la garrigue. Nous traversons par un petit pont le gué de l’Alzou jusqu’au ruines du château de Castel Giroux. Le chemin redescend jusqu’à la fontaine basse. Sur notre route quelques églantiers fleuris nous montre que le printemps est là. De très jolis petits murets recouverts de mousse longent le chemin. Nous arrivons à la Caussonnette où se trouvent de magnifiques villas tout en pierres blanches du Quercy. Nous traversons quelques vignes pour retrouver un joli chemin herbeux bordé de quelques épineux qui illumine le paysage de leurs fleurs blanches. Nous passons à côté d’un pré joliment décoré de Pâquerettes et prenons le chemin qui va nous ramener au parking du château. Il est 13h00 quand nous finissons cette belle balade de 11.500 km parcourus sous un soleil voilé, mais présent. Nous nous installons à l’aire de pique-nique où quelques tables sont à la disposition des touristes. Étant encore tôt dans la saison, nous avons la chance de pouvoir disposer de toutes les tables. C’est donc par un joyeux apéro que débute notre repas sorti du sac et se termine par de délicieux gâteaux préparés par ces dames. Quelques rafales de vent, de courtes durées, viennent perturber ce moment convivial. A 14h30 nos repartons pour une petite balade de 4.500km pour la visite de Rocamadour (2ème lieu le plus visité en France après le mont St-Michel). Nous nous dirigeons vers la Grotte des Merveilles pour rejoindre l’office de tourisme et l’Hospitalet. À mi-chemin de la corniche, le coin du photographe nous offre une vue magnifique sur Rocamadour d’où nous prenons une photo du groupe. On peut observer les quatre étages du site : tout en bas la vallée, puis la cité, le sanctuaire et le château sur un dénivelé de 150m. Arrivés à l’Hospitalet, nous allons jusqu’à la Voie Sainte, passons entre la chapelle (que nos visitons) et les ruines de l’hôpital des Pauvres et descendons jusqu’à la cité médiévale. Rocamadour possède plusieurs portes fortifiées, à l’entrée de la Voie Sainte, puis la porte du figuier, à l’entrée de la cité : la porte Salomon, la porte Hugon et la porte Basse à l’autre extrémité de la rue. A l’étage des sanctuaires : la porte Saint Martial et la porte Cabillière. Cet ensemble assurait en partie la protection du site. Nous voilà maintenant dans les rues touristiques du village, rues piétonnières où se trouvent diverses boutiques pour attirer les touristes ainsi que de magnifiques habitations. Nous passons la rue Roland le Preux, puis la rue de la Couronnerie et nous voilà devant le grand escalier où nous allons devoir monter les 223 marches pour arriver au parvis du sanctuaire. Le Sanctuaire est composé d’une église la basilique Saint-Sauveur et de sept chapelles : la crypte St-Amadour, les chapelles St-Anne, St-Blaise, St Jean-Baptiste, Notre Dame (où se trouve la vierge Noire) et la chapelle St-Michel. Une ancienne chapelle troglodyte a récemment été réhabilitée, la chapelle de l’Ovalie où se trouve une dizaine de maillots de joueurs de Rugby. Construite entre le XIème et le XIIIème siècle, l’église de St-Sauveur présente deux styles roman et gothique. Modifiée au XIXème siècle de manière à recevoir un plus grand nombre de pèlerins, elle est promue basilique en 1913 par le Pape Pie X. Elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Sur le parvis de la chapelle de la Vierge se trouve l’épée de Roland en hauteur dans la roche et la fresque de l’Annonciation au dessus du passage voûté. Après avoir visité ces magnifiques édifices, nous prenons le tunnel qui débouche à la porte St-Martial,( sur les murs du tunnel se trouvent de nombreuses dévotions) . Nous arrivons maintenant au chemin de Croix, parcours très ombragé où à chaque lacet se trouve une scène de la Passion du Christ, de la condamnation jusqu’à sa mort sur la croix. À la fin du chemin, nous arrivons au pied du château où l’on peut visiter les remparts qui datent du XIIIème siècle. Ils faisaient partie intégrale du système défensif du bourg et de son Sanctuaire en empêchant l’accès à la cité par le haut de la falaise. Rocamadour fut pillé lors des guerres de religion et à la révolution. Le XIXème siècle a apporté son lot de restauration. Du haut des remparts on découvre la vallée de l’Alzou et vue sur les toits du village. Voilà cette belle journée se termine à 16h15 et prenons le chemin du retour vers St-Jory où nous arrivons à 18h30

Le grand escalier

Le gouffre de Gaboudy la résurgence de l’Ouysse