C’est au départ de Villaries, petit village entouré par les communes de Vacquiers, Gargas, Montjoire, que nous découvrirons les charmes de la nature au fil de nos pas. A 14h34 retentissent quelques coups de sifflets pour discipliner 29 marcheurs bien décidés. Le groupe grossit, ce qui fera sûrement plaisir à Pierre, qui malheureusement, ne peut être parmi nous et pour qui nous avons une forte pensée. D’un pas alerte, nous amorçons la traversée de la D30, chose qui suscite une surveillance accrue, en effet, nous occupons une place assez importante sur la route, mais Dédé et Alain (fervent supporter du stade Toulousain, malgré quelques failles) veillent au grain ! Nous empruntons la route de Vacquiers, où l’accotement est limité .A notre gauche, un charmant pigeonnier trône fièrement. Sur notre droite, derrière un labour, comme suspendu sur une colline, le clocher de Vacquiers. De part et d’autre, des champs moissonnés où subsistent quelques stigmates desséchés .Enfin, nous pouvons virer à droite pour emprunter un chemin de terre. Le ciel est parsemé de nuages qui tissent une toile, enlevant de la luminosité. Le vent dissipe nos cheveux, fouette nos visages. La végétation est sèche, les tournesols n’arborent plus leurs belles couleurs jaune et verte, ils baissent la « tête » comme désolé d’affronter l’automne, de ne plus être dans leur splendeur. La vigne qui commence à prendre des couleurs automnales et les champs de sorgho offrent un contraste avec le brun clair des labours assoiffés .Au loin, les vallons s’entrecroisent, dessinant un relief magnifique. La percée de quelques rayons de soleil illumine les couleurs du paysage, jouant sur plusieurs tons tel un patchwork. Arrivé à Gabachou, quelques splendides chevaux se prélassent. Au loin la présence du clocher de Vacquiers, suspendu sur la colline semble nous suivre et surveiller nos pas ! Une petite cabane perdue au milieu d’un champ d’herbe folle séchée, entourée de figuiers encore verts, donne un charme supplémentaire. Arrivé à La Garrosse, nous longeons le pied du coteau de l’église pour rejoindre la route de Villaries, toujours dans la bonne humeur ! A la sortie d’un virage, quelques arbres espacés, nous laissent entrevoir un lac où quelques aigrettes se prélassent sur la rive. Nous bifurquons à gauche sur un chemin parsemé de cailloux blancs, chemin du pech ! A notre gauche le paysage est toujours aussi magnifique ! Un tracteur laboure, soulevant un nuage de poussière, quelques milans dessinent une ronde dans le ciel guettant la moindre proie. Arrivé à Labour, nous admirons cet énorme chêne aux couleurs vives qui magnifie une ancienne bâtisse proche. La photo de groupe devant le château de Viguère immortalise ce moment et annonce la fin de cette belle randonnée de 11km 400 Elle sera clôturée devant l’église gothique de Villaries datant du xv siècle, sous un chêne de Sully, d’un goûter offert par Fernand devenu un heureux papi !!- Hélène