Les cloches sont revenues, mais hélas pas le soleil, c’est encore avec un ciel chargé de nuages que nous allons faire notre balade hebdomadaire. Nous sommes 20, bien couverts car l’air est un peu frais, à démarrer à 14h45 vers Bouillac, petit village que nous traversons en passant devant son église Notre-Dame du XVIIe siècle, clocher mur classé monument historique, où se trouve à l’intérieur le trésor de l’Abbaye du Grand Selve du XIIIe siècle. Nous prenons le chemin qui passe près du stade pour rejoindre la route que nous traversons pour prendre le chemin qui descend raide au milieu des champs de Colza tout en fleurs, très beau paysage, que tous ces champs jaunes à perte de vue. Nous arrivons au chai de la ‘’Tucagne’’ et prenons le sentier qui passe entre les vignes. Nous entrons dans le bois de Arquiès . A la sortie du bois nous prenons le chemin au bout d’une vigne qui descend, passons dans le champ ‘’ratette’’ et nous nous enfonçons dans le bois de Baquérat, pour nous trouver dans la vallée du Lambon. Nous prenons la côte qui nous mène vers Liarolles et traversons un bois pour arriver vers Micouleau. Jusqu'à présent, le parcours est assez physique, côtes et descentes sont au menu. La pluie de ces derniers jours à rendu certains chemins boueux ce qui crotte nos chaussures. Nous passons près d’un grand séchoir à tabac, traversons le guet du Lambon et c’est là que nous attend le plus dur de la rando. Du chemin ont peu apercevoir la côte très abrupte que nous allons devoir monter. C’est avec courage, chacun à son rythme, que nous arrivons au sommet. Une petite halte s’impose pour reprendre notre souffle et s’hydrater. Nous voilà repartis sur les chemins, passons devant un immense poirier centenaire, traversons le guet de Nadesse et prenons le chemin qui monte encore, traversons le bois de Mondurau , où à la fin nous retrouvons nos voitures. Nos jambes sont lourdes et c’est avec soulagement que nous terminons cette rando de 16 km à 18h45. Balade, un peu longue, quelques difficultés, mais nous sommes des "PRO". Le paysage que nous avons traversé tout le long mérite l’effort fourni.