Ciel gris et vent sont au rendez-vous de cette randonnée qui démarre à 14h30 d’En Tourettes. Nous sommes un groupe de 35 très motivés malgré ce temps maussade. Nous partons par la petite route qui traverse ce lieu-dit pour rejoindre la route de Villemur que nous traversons prudemment pour nous rendre sur le large chemin herbeux qui traverse d’immenses vignes, puis prendre le chemin empierré qui longe un petit bois, passe devant un haras "Plaisance" où quelques chevaux gambadent très indifférents à notre venue. Nous arrivons au bois communal de Vaquiers que nous traversons par des sentiers jonchés de feuilles mortes. A la sortie de ce bois, nous descendons la route qui nous mène jusqu’au vignoble du ‘’Clos Mignon’’ que nous longeons par un large chemin herbeux. Nous quittons ce domaine pour nous engouffrer dans un autre bois où nous allons trouver des sentiers parsemés d’embuche. En effet nous allons être confrontés à de la boue, des flaques qui sont presque de petites marres, des arbres déracinés, des petits ruisseaux qui se sont formés par trop de pluie que nous devons enjamber et c’est avec soulagement que nous quittons cet endroit pour retrouver des chemins un peu plus praticables. Nous prenons un chemin bordé de jolis petits sapins bien verts et arrivons à un croisement où se trouve la cabane des chasseurs, nous partons sur la droite pour aller rejoindre une partie du bois près de Villaudric que nous traversons un cours instants et rejoindre différents chemin avant de prendre le chemin herbeux qui longe sur notre droite le Rau d’Aigue et sur notre gauche se sont les grands champs de ‘’la Valette’’ qui étant en pente, l’eau descend vers le ruisseau et le chemin regorge d’eau. Nous traversons le gué sans trop de difficulté et remontons le large chemin herbeux jusqu’à Entourette. C’est les chaussures, guêtres et bas de pantalons plein de boue que nous rejoignons nos voitures à 17h25 après avoir parcouru 12kms. Voilà, une balade de plus qui se termine ‘’dur, dur’’ le parcours par ces chemins de gadoue, mais ‘’quand on aime, on ne compte pas’’. Malgré ces petites difficultés nous avons pris un grand bol d’air, surtout après la semaine pourrie que nous avons passée.